Face à un déficit hydrique de 35 % depuis le début de l’année, le préfet du Morbihan a placé l’ensemble du département en vigilance sécheresse à compter du 19 juin, à l’exception du bassin versant Yvel-Ninian, situé en état d’alerte. L’indice d’humidité du sol passe sous la normale et les nappes souterraines sont modérément basses. Plusieurs seuils hydrologiques définis par l’arrêté cadre sécheresse du 18 juillet 2023 ont été dépassés, en particulier dans les secteurs du Scorff et de l’Oust aval.
Les communes concernées par l’état d’alerte, situées pour l’essentiel dans le nord-est du département, sont désormais soumises à des restrictions : interdiction d’arroser potagers et espaces verts, de remplir les piscines ou d’alimenter les fontaines et douches de plage, mais aussi de nettoyer les façades, voiries ou bateaux. L’irrigation agricole est soumise à des restrictions horaires, tandis que les usages professionnels doivent réduire leur consommation d’eau de 5 %. « Il est recommandé d’adopter un comportement quotidien solidaire dans les usages de la ressource en eau », rappelle la préfecture du Morbihan.

Source : préfecture du Morbihan
L’Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique rattrapées par la sécheresse
Cinq mois après avoir connu les pires crues depuis plus de 40 ans, le département d’Ille-et-Vilaine est à son tour placé en vigilance sécheresse par arrêté préfectoral du 13 juin. La situation est jugée « préoccupante » par le Comité de gestion de la ressource en eau, même si elle n’est pas encore critique. Le déficit pluviométrique atteint 30 % dans le centre et le sud du territoire, et jusqu’à 70 % sur le littoral.
Le déstockage précoce des barrages, l’assèchement exceptionnel des sols et la baisse des débits des rivières menacent l’équilibre écologique. Tous les usagers (particuliers, collectivités, industriels et agriculteurs) sont appelés à réduire leur consommation, qu’elle provienne du réseau public ou de prélèvements naturels.
La Loire-Atlantique voisine est également concernée. Le préfet y a pris un premier arrêté de restrictions, au début du mois de juin, sur le bassin des Côtiers Bretons, placé au niveau d’alerte. Là aussi, la baisse rapide des débits des cours d’eau justifie la mise en œuvre des premières mesures de limitation.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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4 réponses à “Sécheresse : la Bretagne sous tension avec de premières restrictions”
La blague il a plu tout l’hiver avec des champs inondés et c’est la sécheresse … il faut arrêter les mensonges la
Encore un qui confond météo et climat… Soupir… On en est encore là en 2025.
Soupir? Plutôt le feulement d’un pet de lapin! (nemet ul louf) Ce n’est pas bon pour ma planète eh bien on en a ras le bol d’être assaisonnés de ce merdo verbiage des écolo-gaucho. Oui on a eu un hiver parmi les plus pluvieux et les agriculteurs ont pris du retard dans les semailles. Depuis 6 mois la météo éructée par des algorithmes se trompe régulièrement.
Le jour ou la France agricole et le gouvernement comprendront qu’il faut récupérer l’eau la stocker dans d’immenses réserves souterraines à 3 mètres sous terres, créer d’immenses bassins pour la redistribuer l’été, on aura fait un grand pas pour l’intelligence de la gestion du climat. J’ai moi même un immense bassin de récupération d’eau de pluie filtrée de 95 m3 adossée à la montagne pour une ferme en Haute Savoie ou je dessers 2 autres maisons fermes, car l’eau de la commune est impossible à venir trop onéreux sur un versant sans sources. Le Sud Ouest devrait adopter cela la Bretagne et toute la France pour faire face aux 3 mois de sécheresse. les Romains l’avaient déjà fait. Pourquoi notre intelligence s’est échappée et diluée dans l’eau ??? Que font donc les autorités des régions des départements des communes pour arrêter de réfléchir et agir immédiatement. Dans le sud on avait interdit les chéneaux soit disant contraintes architecturales une fadaise, pour la récupération de l’eau car les lobbies des eaux de la Durance avait un manque à gagner. Un conseil d’amis récupérez l’eau à 100 % c’est un investissement, mais à plusieurs cela reste fort possible et indispensable.